Et pourtant je suis chanceuse:))

C'est fou ce que la semaine dernière a pu me réserver!

1- Je prête mon laptop à mon copain, et puis .. sa maison a été cambriolée!! adieu mon pc chéri.. adieu mes documents de travail.

2- Je signe un contrat avec une boite et je me lance dans un projet.. et juste quelques jours après, la boite dont j'ai toujours rêvé me fait une offre. Putain! impossible d'accepter, je suis engagée avec un contrat mais aussi et surtout moralement.

3- Comme je fais depuis des années, je gare ma bagnole devant chez moi (et c'est un quartier résidentiel très calme, ce n'est pas une autoroute hein) et puis... une voiture qui roule en toute vitesse, dérape et écrase ma petite voiture chérie! On me réclame 3500 dt pour réparation.. Ijik leblé ya ghafel:)

Rater une bonne occasion.. ce n'est pas si grave je n'ai que 23 ans et j'ai toute la vie devant moi...

Se faire voler son pc de chez un copain, ce n'est pas grave.. D'ailleurs je remercie Dieu que mon PC soit volé alors que des trucs plus précieux chez lui n'ont pas été touchés. Heureusement!

Se faire écraser sa voiture stationnée..ce n'est pas grave..Heureusement qu'il y avait personne dedans!

Ce qui me gêne c'est la dose de malchance en une semaine, c'est un peu démoralisant mais je me dis que la période qui vient sera ensoleillée:-)

Même si ça saute aux yeux que la semaine dernière j'étais malchanceuse et que ça fait croire qu’une malédiction s'étend sur ma vie, je finis par ignorer cette pensée, à la banaliser et à me convaincre que les petits problèmes quotidiens c'est des futilités sur lesquelles je ne m'arrête pas !

Mais d’où me vient cette tendance à tout positiver… d’essayer de trouver toujours le bon côté des pires des choses… Même dans les tunnels les plus sombres, j'arrive à voir (ou à imaginer) un bout de lumière! C'est sûrement parce que je voudrais être faite pour le bonheur! Ou peut être que j'ai assez encaissé que plus rien n'est grave à mes yeux...Et que me faire renverser par les bulles de savon de mon quotidien , c'est mon dernier prétexte d'une vie à blanc.