dimanche 31 août 2008

Elle, moi...et les 300 km


J’ai l’habitude de miner sans cesse sur chacun des changements s'opérant en, auprès ou autour de moi. Tenter de comprendre ce qui était arrivé, ressasser le passé, me questionner sur les conséquences que cela pourrait engendrer... Une prise de tête continue.

De plus en plus je me sens m'éloigner d’elle, pour en arriver à un stade où tout devient superficiel... totalement ? Pas tout à fait.
Se prendre la tête, se demander ce qu'on pourrait faire pour éviter un éloignement, me paraît bien inutile, puisque, de toute manière, une fois présente cette pensée, l'engrenage est d'ores et déjà lancé et bien consommé... et, à ce compte, il est déjà trop tard ! je dois finir par accepter que nous sommes séparées physiquement et moralement. Je ne peux plus etre présente comme avant dans sa vie, c’est fini Nouha tu comprends ??

Fini le temps de MON lit...SON lit... NOTRE chambre ... NOTRE FAMILLE et Notre maison.
Fini le temps de MA chambre... SA chambre... NOTRE famille et NOTRE maison.
Fini tout ce bon vieux temps ! Pourquoi tu t’y attaches.

Maintenant, elle a SA maison et j’ai MA chambre . Je reste avec LA famille...et elle construit SA famille…

avec ça:

MA nostalgie, SA nostalgie et les 300 kilomètres.

MA Souffrance, SON bonheur apparent et les 300 kilomètres.

MA routine, SA nouvelle vie et les 300 kilomètres.

Nous ne partageons plus rien, à part NOS souvenirs...même pas quelques photos.

... et les 300 kilomètres

Pourquoi est ce que je l'ai quittée seulement pour une année et là elle me quitte pour la vie.. Pourquoi m a t elle laissée ...
j'ai l'impression d'être un peu paumée dans tout çà. Des moments où tout va bien, où je décide de me reprendre et d'aller jusqu'au bout de moi-même... Et juste après au fond du trou, à me demander pourquoi, mais pourquoi ?

On m a beau dit que c est le "maktoub"... Mais ça ne me satisfait pas comme réponse..

J arrête pas de penser à elle..à moi... et aux 300 kilomètres.


Comme je le disais l'autre fois, il faut rompre avec quelques habitudes, pour pouvoir , enfin, retrouver mon équilibre et mon bien être chez moi. Les souvenirs ne construisent rien, ils nous bernent juste un temps, celui de se retourner et de voir que derrière cette façade, il y a un vide.

Je ne sais pas ce que j’y peux y faire, je ne sais pas comment je peux m’habituer à ma nouvelle vie. C'est arrivé, c'est ainsi. Le fil qui nous reliait s'est, je le crois, amenuisé... rompu. Nous n'échangeons que des banalités. Tout ce dont nous avions parlé jadis en riant, ces scènes ridicules que nous projetions, qui aujourd'hui se réalisent dans toute leur splendeur. Se voir pour quelques temps et n'avoir à se dire que "Tout va bien?" "oui ça va, et toi ?" "ça va très bien " "Ok ! " "Bon je te laisse alors, je dois rejoindre mon mari" "D'accord".

Nous ne sommes plus proches ? La vie continue. C'est presque malheureux de dire cela, mais c'est le fond de ma pensée. Nous sommes devenues de simples sœurs se recroisant quelquefois et qui, l'espace d'une entrevue, retrouvent un semblant de complicité. C'est ainsi, et c'est égal.

Bref, entre elle et moi, ce sont deux chemins qui se séparent, et les 300 kilomètres..

samedi 30 août 2008

Mon souhait du jour

Si seulement j'avais un bouton "suppr" dans ma tête.

Un ptit clique et hopp .. les "choses" (...) sont virées de ma tête et surtout surtout de ma vie .

dimanche 24 août 2008

Bon Anniversaire

A celui qui m'aime trop mais qui ne le dit presque jamais

A celui qui m'a toujours soutenu

A celui qui n'arrête pas de me faire rire

A mon petit rayon de soleil

A mon frère...

Dejà 16 ans...mais je le vois toujours bébé

Mon souhait? Qu'il soit toujours heureux..

Mon cadeau? D'abord un bisou.. On verra par la suite:)

samedi 23 août 2008

Théorie des.....vaches

Comment expliquer l'économie ?


Réponse: Ce n'est pas compliqué car voici la théorie des vaches.



SOCIALISME : Vous avez 2 vaches et vous en donnez une à votre voisin.

COMMUNISME : Vous avez 2 vaches, le gouvernement vous les prend et vous donne un peu de lait.

FASCISME : Vous avez 2 vaches, le gouvernement vous les prend et vous vend un peu de lait.

NAZISME : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous les prend et vous tue

BUREAUCRATIE : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous les prend, en tue une, trait l'autre et jette le lait.

CAPITALISME : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et achetez un taureau. Vous les laissez se reproduire et quand l'économie monte, vous vendez tout et retirez le bénéfice

ENTREPRISE AMERICAINE : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et forcez l'autre à produire autant de lait que 4 vaches. Plus tard, vous embauchez un consultant pour analyser pourquoi la vache est morte.

ENTREPRISE FRANCAISE: Vous avez 2 vaches. Vous faites grève car vous en voulez 3.

ENTREPRISE JAPONAISE
: Vous avez 2 vaches. Vous les reconcevez pour qu'elles fassent 1/10 de la taille d'une vache normale et qu'elles produisent 20 fois plus de lait. Vous créez ensuite un dessin animé appelé VacheKemon et le commercialisez dans le monde entier.

ENTREPRISE ALLEMANDE : Vous avez 2 vaches. Vous les reconcevez pour qu'elles vivent 100 ans, mangent une fois par mois et se traient elles même.

ENTREPRISE ITALIENNE : Vous avez 2 vaches mais vous ne savez pas ou elles sont, et allez déjeuner.

ENTREPRISE RUSSE : Vous avez 2 vaches, vous les comptez et en trouvez 5. Vous recomptez en en trouvez 42. Vous recomptez encore une fois et en trouvez 2. Vous arrêtez de compter et ouvrez une autre bouteille de vodka.

ENTREPRISE SUISSE : Vous avez 5000 vaches et aucune ne vous appartient. Vous facturez les propriétaires pour garder leurs vaches.

ENTREPRISE CHINOISE : Vous avez 2 vaches, vous avez 300 millions de gens pour les traire. Vous clamez qu'il y a le plein emploi, une grande productivité bovine et arrêtez le journaliste qui a donné les chiffres.

ENTREPRISE INDIENNE : Vous avez 2 vaches, vous les adorez.

ENTREPRISE ANGLAISE : Vous avez 2 vaches, elles sont toutes les 2 folles.


ENTREPRISE Tunisienne : Vous avez 2 vaches, vous ne savez pas quoi en faire et vous importez du lait.


[Un mail que j'ai reçu il y a longtemps]

vendredi 22 août 2008

Censure..ou encore la betise tunisienne

Encore un site ajouté à la liste des censurés: le fameux facebook.
Bien que je suis pas fan de ce ... je diré "phénomène" mais la censure en général me met en colère. Vraiment pitoyable.

Vous pouvez essayer ça: iphone.facebook.com

jeudi 21 août 2008

habitude...quand tu nous tiens!

Mes plus grandes peines sont dues à la perte d'une habitude. Pour moi, rien n'est plus dangereux qu'une habitude qui s'installe dans ma vie.. Parce qu'après, ça devient difficile que je m'en passe. Vraiment difficile. j'aime pas ce sentiment d'attachement aux choses, aux personnes, aux habitudes..Je déteste même. Mais c'est un sentiment inévitable, à force de répéter un même truc c'est tout de suite l'habitude qui vient mettre son nez, parfois sans même que je m'en rend compte. Les chaines de l'habitude sont en général trop peu solides pour être senties, jusqu'à ce qu'elles deviennent trop fortes pour être brisées. (Samuel Johnson)












dimanche 17 août 2008

The Heart of Jenin: Le documentaire

Réalisateur: Lior Geller
Cinéaste: Marcus Vetter

C'est l'histoire touchante d'un enfant palestinien de 12 ans (Ahmed Khatib) qui s'est "accidentellement" fait tué par des soldats israéliens dans le camp de réfugié de Jénine en Cisjordanie (Il jouait avec une arme en plastique, alors il a été bêtement confondu avec un militant recherché du jihad islamique) . Dans un geste noble mais rare, son père, Ismael Khatib, décide de faire don des organes de son fils afin de sauver la vie des enfants sans se soucier de leurs nationalités ni de leurs origines.

Deux enfants juives et une druze ont reçu les poumons, le foie et le cœur de Ahmed.

Celle qui a reçu le coeur est une juive qui attendait ce don depuis cinq ans. Son père Yaakov Levinson a dit qu'il aurait préféré que ce don soit fait par un juif et qu'il ne laissera jamais ses enfants fréquenter des arabes...

==> C'est ce qu'on appelle de l'ingratitude et de l'ignorance. Pour ne pas dire autres choses.
Dommar...

vendredi 15 août 2008

Le silence

Ce que je préfère dans les conversations
C'est le silence
Quand les yeux disent tout

mercredi 13 août 2008

Dilemme

Je ne sais pas comment décrire cette situation, je dirais que c'est assez inconfortable. Tout le monde connait le jeu des chaises musicales et bien moi, il y a 3 chaises et je ne sais pas sur laquelle m'assoir...

lundi 11 août 2008

Je me chocolatise




Je me transforme en chocolat. Ou en bonbon, au choix.

Je suis sucrée, acide, vivante, piquante, fatiguante. Je suis en vie, réveillée, de bonne humeur. Ca change un peu.

Je bouffe la vie comme s'il n'en restait plus grand chose et c'est vrai qu'il en reste plus grand chose.

Comme le dit si bien Grosse Fatigue, les quarante prochaines années ne dureront que quinze ans. Alors vite, vite, croquer la pomme, le serpent, Adam et Eve en même temps !

Je me chocolatise et j'ai le coeur fraise:) Quelle débauche de sucre et friandises. C'est le bonheur un peu en retard.

samedi 9 août 2008

Adieu Mahmoud Darouich

Encore une voix palestinienne qui se tait...
Puisse Dieu le tout puissant lui accorder son infinie miséricorde et l'accueillir dans son éternel paradis.

"Mahmoud Darwich (محمود درويش), né le 13 mars 1941 à Al-Birwah, en Galilée, en Palestine sous mandat britannique)et mort en etat unies apres une operation chirurgicale en 9/8/2008 , est une des figures de proue de la poésie palestinienne.

Profondément engagé dans la lutte de son peuple, il n'a pour autant jamais cessé d'espérer la paix et sa renommée dépasse largement les frontières de son pays. Il a publié plus de vingt volumes de poésie, sept livres en prose et a été rédacteur de plusieurs publications. Ses œuvres lui ont valu de multiples récompenses et il a été publié dans au moins vingt-deux langues." Wikipedia.


"Le sens caché de vos gestes" (Joseph Messinger)

Intéressée par la gestuelle, j ai trouvé ce livre intéressant.
Peut être lu superficiellement , comme il peut être lu et relu attentivement,tout dépend des intentions des lecteurs.
Personnellement, j'ai apprécié le contenu ,précis riche pertinent, parfois amusant. Il n'a pas cessé de me surprendre tout au long de sa lecture. Je m'y retrouve parfois:)
Néanmoins, j'aurais bien aimé que les chapitres soient classés par geste et non pas par thème, ceci faciliterait la recherche d'une situation précise.

bonne lecture :)