vendredi 31 octobre 2008

Bon pour le moral



" White dove
Fly with the wind
Take our hope under your wings
For the world to know
That hope will not die"
[Scorpions]


And I am still Hoping..Hoping...

lundi 27 octobre 2008

Une colère..des colères






Ce soir, en rentrant chez moi j'ai eu droit à un embouteillage magnifique..Les voitures avançaient difficilement, quand deux hommes ont eu la brillante idée de se disputer... Ils étaient tellement fous, tellement agressifs, tellement violents que j'ai imaginé qu'ils allaient se tuer!

Bien que je n'étais pas concernée par leur dispute, mais j'ai vraiment eu peur. J'ai essayé d'éviter la scène,me concentrer sur ma musique, discuter avec mon frère, regarder ailleurs...J'ai meme souhaité avoir des ailes et m'envoler loin, très loin...


C'est vrai,j'ai une peur panique des disputes. Je ne sais pas d'où cela me vient.

Mais les cris me font perdre tous mes moyens. Quand j'entend des gens se disputer je me sens soudain toute petite, comme une petite fille perdue dans une kermesse; j'ai l'impression que les cris sont des armes dréssées contre moi, alors même qu'ils ne me concernent pas...

Alors je me recroqueville dans un coin, mon esprit et mon corps tout entiers tendus vers cette colère. Où bien je m'enfuis, je marche le plus loin possible, espérant que tout soit calmé à mon retour.

Je crois que cette peur vient du fait que je ne comprend pas cette colère. Je parle bien sur de la colère que l'on extériorise. Je ne connais pas ce sentiment qui rend fou et violent, qui fait péter les plombs. Quand je suis en colère, je reste calme: méchante, blessante, acérée, mais tout à fait maitresse de moi. Et si je perd cette maitrise, je pleure, beaucoup, longtemps, mais ne crie jamais, il y a toujours quelque chose qui me retient, qui retient la rage et la haine tout au fond: rien ne doit déborder, les autres ne doivent rien voir... Je pleure, je tremble, mon visage se tord mais rien ne sort de mes lévres grimacantes.

Ma colère est une vague qui reflue sur la barriére de corail sans jamais se briser sur le sable...

Parfois, je met les gens mal à l'aise d'ailleurs. Surement parce que j'aime me taire, je préfère profiter les ambiances que prendre part à des conversations qui ne me concernent pas toujours, je peux aussi être un vrai moulin à paroles, mais il me faut du temps.

J'adore pouvoir me taire avec quelqu'un et sentir que ce n'est pas un probléme, qu'il y a tout de même une communication, un bien-être derrière ce silence... c'est rare, et rien ne me déprime plus que les conversations empruntées pour remplir les silences pesants.

jeudi 23 octobre 2008

Je me contente du peu

Les petits plaisirs simples, les petits bonheurs, ils affluent de partout !

Depuis une semaine, je me réjouis de ces petites choses qui font mon humeur paisible.
Un appel de ma soeur (wow !), un très beau dimanche sous le soleil avec ma meilleure amie, un e-mail gentil d'un ami, une sortie sympa entre amis, un sourire d'une inconnue, un travail qui avance petit a petit, decouvertes musicales intéressantes, et...un wind of change que j'attends impatiemment ...

J'ajoute à tout ceci : les rayons de soleil du matin, ma belle tasse de café dans ma chambre le soir, les gros bisous de mon petit cousin, une petite attention touchante...

A ceci, j'ajoute également : une visite imprévue, des petits problèmes informatiques à la maison qui se règlent un à un, ma plante verte favorie qui pousse à une vitesse grand V, S qui me demande chaque jour comment je vais (et je suis fière de lui répondre "super bien !").
Je pourrais faire des listes interminables. Je prend chaque petite chose pour un cadeau et je me sens super bien.

Si tout va bien, je vais même finir par prendre mes chagrins comme une bonne chose :-)

Enfin ! Toujours est-il que je vais bien, quand même. Mieux. Je trouve. Et de toute façon j'ai décidé d'aller bien, c'est trop chiant d'être mal... :-)