samedi 27 décembre 2008

Litanies d'un coeur triste

Triste pour lui..pour ces trucs bizarres dans sa tête.

Des espèces de turbines qui tournent. Et en général ça fait quoi une turbine? Et ben ça turbine.

Alors dans sa tête ça turbine dans tous les sens. Et voilà que ça tourne, retourne, frotte, bouge, se cogne partout et dans tous les sens.

Et puis ça remonte et ça redescend sur fond de rythmiques déshumanisées. Y'a les basses qui tapent et les aigus qui tranchent.

Tout ça, ça fait mal. Ca saigne de l'intérieur. Y'a une guerre dans sa tête. Un truc bien gore.

Quelque chose de flou. Faut que ça se castagne et que ça s'étripe. Faut que y'ait du sang des tripes et des larmes. Faut que ça pète, que ça s'arrête. C'est l'orage. Et l'orage devient tempête et tempête devient cyclone et ça rase tout et ça souffle comme dans un four.

Ya le carnage et qui passe et tout qui trépasse. Derrière lui c'est assez gris le paysage. Pas vraiment joyeux. Pas de quoi rêver de jours meilleurs.

D'une vie bien rangée. joyeuse. saine. sereine... Un rêve inaccessible. Et ça turbine. Et ça remonte comme la nausée. Je sens que ça va finir mais je sais pas quand.


Une envie d'éternuer. Quelque chose de plutôt sain au final. Son organisme se soignera tout seul, il détruira et expulsera ce qui le tue. Sauf que ce qui le tue est plus fort. Omniprésent. C'est dans l'air qu'il respire. Dans l'eau qu'il boit. Dans les pilules qu'il avale. Dans ce qu'il pense et dit. Dans ce qu'on lui fait voir et lire. Tout est pourri. Ca se désagrège. Et ça pue le cadavre bouffé par les vers. Tout part en cendres.

Et me voilà...je le regarde, je le sens, ça me touche énormément mais je suis impuissante..
De quoi faire revivre le semblant d'humanité qu'il a en lui. Comment lui faire retrouver la joie de vivre... Comment lui faire croire que son avenir est meilleur..

Mais au fond ça sert à rien d'y croire, je sais que l'espoir c'est un truc dépassé. Le mot d'ordre est le CHANGEMENT. Il faut que ça change, il faut absolument que ça bouge.. il faut passer à l'action...Lever le petit doigt contre ce qui l'oppresse.

Et ça turbine dans son cerveau. Dans le mien aussi. On est tous impuissants, esclaves de cette maudite.....qui ne cesse de chanter :

"Crève bonhomme crève et crève et crève ça fera moins de personnes exceptionnelles sur terre. Et puis crève crève bonhomme crève oui crève dépêche toi crève! t'as vu ton avenir? t'en as pas je vais te le voler..

t'es condamné alors crève bonhomme crève oui crève bonhomme! tu sauras jamais ce qu'est le bonheur! de toutes manières on t'a dit qu'il faut que tu soit heureux alors on t'a donné ces pilules...et de quoi t'épanouir et de quoi oublier que t'es pas heureux que je te vole ton sourire et que je m'en fout de toi alors crève gamin oui crève gamin crève, bouffe, la vie bouffe les autres !! t'as qu'à te venger y'a plus qu'à bouffer avant de te faire bouffer..

tue-moi si tu peux avant que je te détruise.. parce que tu vas crever bonhomme.. crève crève oui crève bonhomme crève et puis personne te regrettera. Tu t'écrases au fond et tu remontes pas non tu remontes pas.. tu n'es pas entrain de vivre, t'es juste entrain de survivre et c'est tout alors crève bonhomme oui crève crève bouffe les pilules et explore le ciel depuis ton trou noir peut-être que ça sera plus beau que ta vie."


Et moi qui lui chante toujours le même refrain.. demain changera tu verras. tu iras mieux tu verras.. soit fort.. tu mérites tout ce qu'il y a de meilleur et tu l'auras. Tu seras heureux..etc..etc.. une infinité de mots..qui ne changent rien en lui,il est toujours triste.

alors ça turbine ça turbine ouais ça tourne et ça retourne et ça vomit des mots dans ma tête,dans sa tête ..dans leurs têtes aussi.

Mes pensées vont pour lui... God bless him.

jeudi 25 décembre 2008

mardi 23 décembre 2008

el mé elli méchi lessedra...

Poulina va s'installer en Libye..et recrute 1000 ouvriers chinois. C'est que nous ici, en Tunisie, nous n'avons pas de chômeurs..ni de compétences!!!
Au fait, c'est très juste et justifié en lisant ceci:

" Mr Maher kallel a annoncé que Poulina prépare son installation en Libye. Cette implantation est élargie pour la plupart des industries de Poulina. Pour cette raison, le groupe a constitué une pépinière d'ouvriers en Chine pour préparer 1000 ouvriers à être opérationnels en Libye après 6 mois. Ces ouvriers seront supervisés par UN cadre tunisien. Ce choix est motivé par le responsable de Poulina du fait que la préparation de 1000 ouvriers tunisiens est assez difficile vu l'axe de temps réduit (6 mois) d'où le recours au marché de travail chinois caractérisé par la disponibilité de la main d'œuvre. " (source)

==> "el mé elli méchi lessedra, el chinois awla bih!!"

vendredi 31 octobre 2008

Bon pour le moral



" White dove
Fly with the wind
Take our hope under your wings
For the world to know
That hope will not die"
[Scorpions]


And I am still Hoping..Hoping...

lundi 27 octobre 2008

Une colère..des colères






Ce soir, en rentrant chez moi j'ai eu droit à un embouteillage magnifique..Les voitures avançaient difficilement, quand deux hommes ont eu la brillante idée de se disputer... Ils étaient tellement fous, tellement agressifs, tellement violents que j'ai imaginé qu'ils allaient se tuer!

Bien que je n'étais pas concernée par leur dispute, mais j'ai vraiment eu peur. J'ai essayé d'éviter la scène,me concentrer sur ma musique, discuter avec mon frère, regarder ailleurs...J'ai meme souhaité avoir des ailes et m'envoler loin, très loin...


C'est vrai,j'ai une peur panique des disputes. Je ne sais pas d'où cela me vient.

Mais les cris me font perdre tous mes moyens. Quand j'entend des gens se disputer je me sens soudain toute petite, comme une petite fille perdue dans une kermesse; j'ai l'impression que les cris sont des armes dréssées contre moi, alors même qu'ils ne me concernent pas...

Alors je me recroqueville dans un coin, mon esprit et mon corps tout entiers tendus vers cette colère. Où bien je m'enfuis, je marche le plus loin possible, espérant que tout soit calmé à mon retour.

Je crois que cette peur vient du fait que je ne comprend pas cette colère. Je parle bien sur de la colère que l'on extériorise. Je ne connais pas ce sentiment qui rend fou et violent, qui fait péter les plombs. Quand je suis en colère, je reste calme: méchante, blessante, acérée, mais tout à fait maitresse de moi. Et si je perd cette maitrise, je pleure, beaucoup, longtemps, mais ne crie jamais, il y a toujours quelque chose qui me retient, qui retient la rage et la haine tout au fond: rien ne doit déborder, les autres ne doivent rien voir... Je pleure, je tremble, mon visage se tord mais rien ne sort de mes lévres grimacantes.

Ma colère est une vague qui reflue sur la barriére de corail sans jamais se briser sur le sable...

Parfois, je met les gens mal à l'aise d'ailleurs. Surement parce que j'aime me taire, je préfère profiter les ambiances que prendre part à des conversations qui ne me concernent pas toujours, je peux aussi être un vrai moulin à paroles, mais il me faut du temps.

J'adore pouvoir me taire avec quelqu'un et sentir que ce n'est pas un probléme, qu'il y a tout de même une communication, un bien-être derrière ce silence... c'est rare, et rien ne me déprime plus que les conversations empruntées pour remplir les silences pesants.

jeudi 23 octobre 2008

Je me contente du peu

Les petits plaisirs simples, les petits bonheurs, ils affluent de partout !

Depuis une semaine, je me réjouis de ces petites choses qui font mon humeur paisible.
Un appel de ma soeur (wow !), un très beau dimanche sous le soleil avec ma meilleure amie, un e-mail gentil d'un ami, une sortie sympa entre amis, un sourire d'une inconnue, un travail qui avance petit a petit, decouvertes musicales intéressantes, et...un wind of change que j'attends impatiemment ...

J'ajoute à tout ceci : les rayons de soleil du matin, ma belle tasse de café dans ma chambre le soir, les gros bisous de mon petit cousin, une petite attention touchante...

A ceci, j'ajoute également : une visite imprévue, des petits problèmes informatiques à la maison qui se règlent un à un, ma plante verte favorie qui pousse à une vitesse grand V, S qui me demande chaque jour comment je vais (et je suis fière de lui répondre "super bien !").
Je pourrais faire des listes interminables. Je prend chaque petite chose pour un cadeau et je me sens super bien.

Si tout va bien, je vais même finir par prendre mes chagrins comme une bonne chose :-)

Enfin ! Toujours est-il que je vais bien, quand même. Mieux. Je trouve. Et de toute façon j'ai décidé d'aller bien, c'est trop chiant d'être mal... :-)

jeudi 25 septembre 2008

L'économie des... mots!!!

Il parait que ma famille a décidé d'économiser la communication!

on est tous dans la meme maison et pourtant :

- papa m'envoie un sms disant: "coffee" ==> il voulait que je lui prépare un café

- maman m'envoie un texto disant: "manger" ==> elle voulait ke je descende à la salle à manger pour diner avec elle

- j'ai dit à mon frère (16ans) que j'ai qlq chose à lui dire, il m'a dit "attends je vais ouvrir mon pc, et on parlera sur MSN" je lui ai dit "Non je veux qu'on parle directement", il m'a répondu "bah ouvre ta webcam et je vais ouvrir la mienne"!!!!


Mon Dieu.. mais ou va le monde?!!

Quelqu'un m'a dit....

Voici deux matins que je me réveille avec une phrase en tête.

Comme si quelqu'un me les soufflait.

Chacune des phrases m'a donné l'impression d'avoir enfin la solution, une clé pour comprendre.

Sauf qu'une fois bien réveillée, je ne me souviens plus de la phrase ni de sa signification!

Depuis, je me creuse le cerveau pour tenter de les retrouver, d'en comprendre le sens...Mais j'y arrive pas.

C'est un sentiment bizarre que de sentir qu'on assaie de vous dire quelque chose et que le message est comme à moitié effacé par la pluie.

vendredi 12 septembre 2008

Vers d'autres cieux...

" - Je pense partir bosser aux USA pour trois, quatre ou cinq ans [meme plus].
- mmm, rabbi ysahhel. [blanc,sourire] "

Je pouvais pas répondre autrement. j'ai pas le droit , je pouvais bien dire NON et essayer de l'empecher mais je suis pas egoiste. Et me voilà avec ma 6 ème tasse de café depuis 20h.
Je la bois en vitesse comme toutes les autres. Et elle m'agite juste encore un peu plus. Je me brule de chaque gorgée mais ce n'est rien en comparaison à la brulure qui m'habitera dans pas très longtemps. un mois..Juste un mois.
Contente de voir mes proches s'envoler vers d'autres cieux, vers d'autres horizons.. réaliser leurs reves et surtout surtout réussir! Pourvu que nos vies se croiseront de nouveau. c'est tout ce que j'espère.
Cette année, j'ai vu ma soeur s'eloigner de moi. et dans très peu de temps je verrai une autre personne (qui m'est très chère aussi) s'eloigner... et je ne dirai rien. Mais le temps passe et je n'en ai plus beaucoup. Ils ont tous eu leurs miracles cette année. Contente pour eux, vraiment! Mais à quand le mien?
Je le voudrais vraiment aussi mon miracle.
Alors j'attend. Mais j'attend quoi au juste?
J'attend mon miracle... A grand coup de caféine!

dimanche 7 septembre 2008

Quand je tombe Amoureuse



d'une chanson, je l'écoute en boucle...et ça donne ça:


467 fois en 4 jours (même pas)... Espèce de malade :)

[Il s'agit de ma perle préférée Woman Like A Man de Damien Rice]

La rentrée à bout de nerfs

Demain, c'est la rentrée.. J en ai "peur". Peur de ces bâtiments sordides à l'odeur de prison. Peur de ces profs qui parlent mais qui n'écoutent pas et de ceux qui écoutent mais ne parlent pas. Peur d'un monde dont je me sent tout le temps étrangère.

C'est ma dernière année, ça pourrait me réconforter et pourtant j'ai un noeud dans l'estomac aujourd'hui.

Demain je rentrerai en classe de cinquième année, comme prévu (...). J'ai tant attendu ça, j'ai toujours regardé les étudiants de la 5eme année et dit "yaaa sahha lihom, za3ma nwalli kifhom walla je réussirai pas le concours??".

Encore du stress devant moi. Quand les profs parlent parlent parlent et parlent encore... et que j'ai envie de sortir. Tout de suite. A peine 15 minutes passées, et je veux sortir de cette salle de classe. Quitter ce monde d'abrutis. Sauter par la fenêtre et décrocher les nuages. Noyer cette réalité pourrie sous un océan de beauté. Vivre heureuse. Non mais je ne me jetterai pas de la fenêtre, je suis encore jeune et pleine de vie, je jetterai plutôt ce maudit pc portable qui me pourrit la vie. cette machine devant laquelle j'ai passé de très longues heures...nuits..et devant laquelle je risque de passer le reste de ma vie!! Ah ma vie... Ma vie sans ordinateur...ça serait mieux, beaucoup mieux:)

J'écouterai les profs parler d'examens, de travail, de sérieux, des nuits blanches qu'on doit passer, du "génie" qu'on doit avoir.. pffffffff n'importe quoi!

j'écouterai "Speedy" parler des CHALLENGES, des certifs, de Microsoft, de ces 36000 plateformes qu'on doit maitriser en quelque temps...

Tout ça est futile pour moi. je m'en fout. je voudrais être tranquille. je voudrais bosser sans pression, sans obligations, sans stress.. Non mais je rêve, je rectifie: je veux bosser sans BEAUCOUP de pression, sans BEAUCOUP de stress.


Demain, j'essaierai (...). j'essaierai. Mais demain c'est loin. C'est proche. je ne sais plus. je ne veux plus revoir ces murs tristes, ces fenêtres sales, ces gens au regard vide, ces profs sourds. je ne veux plus revoir el 3waj, l'abus de pouvoir, ce système pourri où on s'élimine les uns les autres comme dans une mauvaise parodie d'un Loft Story gouvernemental. Mais j'y retournerai. je me sens obligée. J'y retournerai. Oui.

vendredi 5 septembre 2008

Au fond...ce n'est que du vent!

Il paraît qu'il ne faut pas chercher à changer les gens, et que nous devons les accepter "tels qu'ils sont" (puisque nous les aimons !).

Mon avis est mitigé. D'un côté, il y a cette part de moi qui s'insurge immanquablement, mais ne serait-ce pas 'seulement' lorsque l'affaire me touche personnellement ? Je n'accepte pas d'être jugée, je ne tolère pas les reproches, mais, parallèlement, de l'autre côté, je sais n'être pas impartiale.

Ouvertement, je n'adresse aucun reproche à quiconque, mais en moi... je suis excédée par l'injustice qui plane ! Non pas que je me sente persécutée, mais je ne parviens pas à comprendre comment les gens, la famille, les amis, peuvent être, en un sens, si cruels. Sont-ils assez irréprochables pour se permettre la critique ? Pour qui se prennent-ils ? C'est comme s'ils ne se rendaient pas compte de la grossièreté du propos, du mal engendré.

Peut-être que je reste ébahie par leur audace, peut-être que c'est elle qui me cloue ! Ils me donnent tous l'impression de se moquer des retombées quand moi-même je m'inquiète à chaque parole prononcée de la portée de mes mots et quand je suis rongée de culpabilité dès que je commets un acte qui me semble 'déplacé', susceptible d'heurter une sensibilité.

Et leur mauvaise foi... raa ! Cette fausse compréhension à laquelle je souscris ! Quand j'entends enfin : "Tu sais, je ne te demande pas de justification, avec moi tu n'as pas à en fournir ! Je ne suis pas comme les autres !", alors qu'au fond... au fond... ce n'est que du vent ! Ils n'en pensent pas un mot ! Bien sûr qu'ils ne sont qu'à l'affût de cela, bien sûr !

Tout le monde se traque, tout le monde cherche à écraser l'autre, élever au grand jour sa faille : c'est la loi de la jungle !

Parfois je rêve de me libérer de ce poids, m'affranchir de toutes limites, partir si je le veux, cesser d'avoir à fournir moults justifications...

Mais je sais que je ne le peux et que c'est impossible, ma nature est ainsi.

lundi 1 septembre 2008

za3ma??

Lui: Pourquoi t es devenue sage toi??!!!
Moi: C'est que j'ai grandi (Menteuse va!)


[Discussion avec un cousin qui m a pas vu depuis des années]

dimanche 31 août 2008

Elle, moi...et les 300 km


J’ai l’habitude de miner sans cesse sur chacun des changements s'opérant en, auprès ou autour de moi. Tenter de comprendre ce qui était arrivé, ressasser le passé, me questionner sur les conséquences que cela pourrait engendrer... Une prise de tête continue.

De plus en plus je me sens m'éloigner d’elle, pour en arriver à un stade où tout devient superficiel... totalement ? Pas tout à fait.
Se prendre la tête, se demander ce qu'on pourrait faire pour éviter un éloignement, me paraît bien inutile, puisque, de toute manière, une fois présente cette pensée, l'engrenage est d'ores et déjà lancé et bien consommé... et, à ce compte, il est déjà trop tard ! je dois finir par accepter que nous sommes séparées physiquement et moralement. Je ne peux plus etre présente comme avant dans sa vie, c’est fini Nouha tu comprends ??

Fini le temps de MON lit...SON lit... NOTRE chambre ... NOTRE FAMILLE et Notre maison.
Fini le temps de MA chambre... SA chambre... NOTRE famille et NOTRE maison.
Fini tout ce bon vieux temps ! Pourquoi tu t’y attaches.

Maintenant, elle a SA maison et j’ai MA chambre . Je reste avec LA famille...et elle construit SA famille…

avec ça:

MA nostalgie, SA nostalgie et les 300 kilomètres.

MA Souffrance, SON bonheur apparent et les 300 kilomètres.

MA routine, SA nouvelle vie et les 300 kilomètres.

Nous ne partageons plus rien, à part NOS souvenirs...même pas quelques photos.

... et les 300 kilomètres

Pourquoi est ce que je l'ai quittée seulement pour une année et là elle me quitte pour la vie.. Pourquoi m a t elle laissée ...
j'ai l'impression d'être un peu paumée dans tout çà. Des moments où tout va bien, où je décide de me reprendre et d'aller jusqu'au bout de moi-même... Et juste après au fond du trou, à me demander pourquoi, mais pourquoi ?

On m a beau dit que c est le "maktoub"... Mais ça ne me satisfait pas comme réponse..

J arrête pas de penser à elle..à moi... et aux 300 kilomètres.


Comme je le disais l'autre fois, il faut rompre avec quelques habitudes, pour pouvoir , enfin, retrouver mon équilibre et mon bien être chez moi. Les souvenirs ne construisent rien, ils nous bernent juste un temps, celui de se retourner et de voir que derrière cette façade, il y a un vide.

Je ne sais pas ce que j’y peux y faire, je ne sais pas comment je peux m’habituer à ma nouvelle vie. C'est arrivé, c'est ainsi. Le fil qui nous reliait s'est, je le crois, amenuisé... rompu. Nous n'échangeons que des banalités. Tout ce dont nous avions parlé jadis en riant, ces scènes ridicules que nous projetions, qui aujourd'hui se réalisent dans toute leur splendeur. Se voir pour quelques temps et n'avoir à se dire que "Tout va bien?" "oui ça va, et toi ?" "ça va très bien " "Ok ! " "Bon je te laisse alors, je dois rejoindre mon mari" "D'accord".

Nous ne sommes plus proches ? La vie continue. C'est presque malheureux de dire cela, mais c'est le fond de ma pensée. Nous sommes devenues de simples sœurs se recroisant quelquefois et qui, l'espace d'une entrevue, retrouvent un semblant de complicité. C'est ainsi, et c'est égal.

Bref, entre elle et moi, ce sont deux chemins qui se séparent, et les 300 kilomètres..

samedi 30 août 2008

Mon souhait du jour

Si seulement j'avais un bouton "suppr" dans ma tête.

Un ptit clique et hopp .. les "choses" (...) sont virées de ma tête et surtout surtout de ma vie .

dimanche 24 août 2008

Bon Anniversaire

A celui qui m'aime trop mais qui ne le dit presque jamais

A celui qui m'a toujours soutenu

A celui qui n'arrête pas de me faire rire

A mon petit rayon de soleil

A mon frère...

Dejà 16 ans...mais je le vois toujours bébé

Mon souhait? Qu'il soit toujours heureux..

Mon cadeau? D'abord un bisou.. On verra par la suite:)

samedi 23 août 2008

Théorie des.....vaches

Comment expliquer l'économie ?


Réponse: Ce n'est pas compliqué car voici la théorie des vaches.



SOCIALISME : Vous avez 2 vaches et vous en donnez une à votre voisin.

COMMUNISME : Vous avez 2 vaches, le gouvernement vous les prend et vous donne un peu de lait.

FASCISME : Vous avez 2 vaches, le gouvernement vous les prend et vous vend un peu de lait.

NAZISME : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous les prend et vous tue

BUREAUCRATIE : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous les prend, en tue une, trait l'autre et jette le lait.

CAPITALISME : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et achetez un taureau. Vous les laissez se reproduire et quand l'économie monte, vous vendez tout et retirez le bénéfice

ENTREPRISE AMERICAINE : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et forcez l'autre à produire autant de lait que 4 vaches. Plus tard, vous embauchez un consultant pour analyser pourquoi la vache est morte.

ENTREPRISE FRANCAISE: Vous avez 2 vaches. Vous faites grève car vous en voulez 3.

ENTREPRISE JAPONAISE
: Vous avez 2 vaches. Vous les reconcevez pour qu'elles fassent 1/10 de la taille d'une vache normale et qu'elles produisent 20 fois plus de lait. Vous créez ensuite un dessin animé appelé VacheKemon et le commercialisez dans le monde entier.

ENTREPRISE ALLEMANDE : Vous avez 2 vaches. Vous les reconcevez pour qu'elles vivent 100 ans, mangent une fois par mois et se traient elles même.

ENTREPRISE ITALIENNE : Vous avez 2 vaches mais vous ne savez pas ou elles sont, et allez déjeuner.

ENTREPRISE RUSSE : Vous avez 2 vaches, vous les comptez et en trouvez 5. Vous recomptez en en trouvez 42. Vous recomptez encore une fois et en trouvez 2. Vous arrêtez de compter et ouvrez une autre bouteille de vodka.

ENTREPRISE SUISSE : Vous avez 5000 vaches et aucune ne vous appartient. Vous facturez les propriétaires pour garder leurs vaches.

ENTREPRISE CHINOISE : Vous avez 2 vaches, vous avez 300 millions de gens pour les traire. Vous clamez qu'il y a le plein emploi, une grande productivité bovine et arrêtez le journaliste qui a donné les chiffres.

ENTREPRISE INDIENNE : Vous avez 2 vaches, vous les adorez.

ENTREPRISE ANGLAISE : Vous avez 2 vaches, elles sont toutes les 2 folles.


ENTREPRISE Tunisienne : Vous avez 2 vaches, vous ne savez pas quoi en faire et vous importez du lait.


[Un mail que j'ai reçu il y a longtemps]

vendredi 22 août 2008

Censure..ou encore la betise tunisienne

Encore un site ajouté à la liste des censurés: le fameux facebook.
Bien que je suis pas fan de ce ... je diré "phénomène" mais la censure en général me met en colère. Vraiment pitoyable.

Vous pouvez essayer ça: iphone.facebook.com

jeudi 21 août 2008

habitude...quand tu nous tiens!

Mes plus grandes peines sont dues à la perte d'une habitude. Pour moi, rien n'est plus dangereux qu'une habitude qui s'installe dans ma vie.. Parce qu'après, ça devient difficile que je m'en passe. Vraiment difficile. j'aime pas ce sentiment d'attachement aux choses, aux personnes, aux habitudes..Je déteste même. Mais c'est un sentiment inévitable, à force de répéter un même truc c'est tout de suite l'habitude qui vient mettre son nez, parfois sans même que je m'en rend compte. Les chaines de l'habitude sont en général trop peu solides pour être senties, jusqu'à ce qu'elles deviennent trop fortes pour être brisées. (Samuel Johnson)












dimanche 17 août 2008

The Heart of Jenin: Le documentaire

Réalisateur: Lior Geller
Cinéaste: Marcus Vetter

C'est l'histoire touchante d'un enfant palestinien de 12 ans (Ahmed Khatib) qui s'est "accidentellement" fait tué par des soldats israéliens dans le camp de réfugié de Jénine en Cisjordanie (Il jouait avec une arme en plastique, alors il a été bêtement confondu avec un militant recherché du jihad islamique) . Dans un geste noble mais rare, son père, Ismael Khatib, décide de faire don des organes de son fils afin de sauver la vie des enfants sans se soucier de leurs nationalités ni de leurs origines.

Deux enfants juives et une druze ont reçu les poumons, le foie et le cœur de Ahmed.

Celle qui a reçu le coeur est une juive qui attendait ce don depuis cinq ans. Son père Yaakov Levinson a dit qu'il aurait préféré que ce don soit fait par un juif et qu'il ne laissera jamais ses enfants fréquenter des arabes...

==> C'est ce qu'on appelle de l'ingratitude et de l'ignorance. Pour ne pas dire autres choses.
Dommar...

vendredi 15 août 2008

Le silence

Ce que je préfère dans les conversations
C'est le silence
Quand les yeux disent tout

mercredi 13 août 2008

Dilemme

Je ne sais pas comment décrire cette situation, je dirais que c'est assez inconfortable. Tout le monde connait le jeu des chaises musicales et bien moi, il y a 3 chaises et je ne sais pas sur laquelle m'assoir...

lundi 11 août 2008

Je me chocolatise




Je me transforme en chocolat. Ou en bonbon, au choix.

Je suis sucrée, acide, vivante, piquante, fatiguante. Je suis en vie, réveillée, de bonne humeur. Ca change un peu.

Je bouffe la vie comme s'il n'en restait plus grand chose et c'est vrai qu'il en reste plus grand chose.

Comme le dit si bien Grosse Fatigue, les quarante prochaines années ne dureront que quinze ans. Alors vite, vite, croquer la pomme, le serpent, Adam et Eve en même temps !

Je me chocolatise et j'ai le coeur fraise:) Quelle débauche de sucre et friandises. C'est le bonheur un peu en retard.

samedi 9 août 2008

Adieu Mahmoud Darouich

Encore une voix palestinienne qui se tait...
Puisse Dieu le tout puissant lui accorder son infinie miséricorde et l'accueillir dans son éternel paradis.

"Mahmoud Darwich (محمود درويش), né le 13 mars 1941 à Al-Birwah, en Galilée, en Palestine sous mandat britannique)et mort en etat unies apres une operation chirurgicale en 9/8/2008 , est une des figures de proue de la poésie palestinienne.

Profondément engagé dans la lutte de son peuple, il n'a pour autant jamais cessé d'espérer la paix et sa renommée dépasse largement les frontières de son pays. Il a publié plus de vingt volumes de poésie, sept livres en prose et a été rédacteur de plusieurs publications. Ses œuvres lui ont valu de multiples récompenses et il a été publié dans au moins vingt-deux langues." Wikipedia.


"Le sens caché de vos gestes" (Joseph Messinger)

Intéressée par la gestuelle, j ai trouvé ce livre intéressant.
Peut être lu superficiellement , comme il peut être lu et relu attentivement,tout dépend des intentions des lecteurs.
Personnellement, j'ai apprécié le contenu ,précis riche pertinent, parfois amusant. Il n'a pas cessé de me surprendre tout au long de sa lecture. Je m'y retrouve parfois:)
Néanmoins, j'aurais bien aimé que les chapitres soient classés par geste et non pas par thème, ceci faciliterait la recherche d'une situation précise.

bonne lecture :)